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Actualité

L'économie sociale et solidaire : innovation et formation

Au Service MJPM (Mandataire Judiciaire à la Protection des Majeurs), 3 professionnelles sont actuellement en formation de mandataire judiciaire à la protection des majeurs, afin d’obtenir leur certificat national de compétence obligatoire pour exercer leur profession.

Un mandataire exerce la fonction de représentant légal vis-à-vis de personnes majeurs, sous mandats de protection confié par le Juge des tutelles. Cette année, la formation comporte une particularité : les cours sont à distance en « e-learning ». Voici ci-dessous les témoignages des professionnelles.

Formation 4

Aurélie, Angélique et Sophie après une session de e-learning suivie sur grand écran.
 

Sophie

« Avant, la formation se faisait au centre de formation, il fallait donc dégager du temps, aménager les horaires de travail pour que ça colle avec les cours et c’est souvent compliqué avec les visites que l’on doit rendre aux majeurs. Mais cette année, la formation se fait par visioconférence, ce qui est très pratique parce que je peux arriver le matin, avoir le temps de consulter mes mails et de passer des coups de fils dans le cadre du travail. Les cours commencent à 9h jusqu’à 17h. C’est un très bon fonctionnement, moderne. On voit les gens à l’écran et nous pouvons intervenir avec notre clavier, parler au groupe etc. Je suis avec deux autres personnes de mon service et on travaille ensemble. Avant, dans les centres de formation tout le monde faisait le cours et chacun rentrait chez soi sans se parler. Nous, on prend le temps de se voir pour travailler ensemble et faire les devoirs demandés. Après chaque session, on doit rendre un devoir, c’est en contrôle continu, la note compte donc beaucoup, je trouve ça bien. On est vraiment concentré sur le devoir qui a son importance dans la note finale. Toutes les trois, nous n’avons pas le même niveau, moi, je sors d’un cursus 100 % social, du coup nous n’avons pas le même point de vue sur les sujets et certaines matières sont un peu compliquées, mais on peut en parler et s’aider. Ce qui est bien avec ce dispositif, c’est l’échange avec les autres, et aussi l’organisation. C’est du travail en plus, mais je n’ai pas besoin d’avoir de stress en plus à me rendre au centre de formation, etc. Excepté pour le jour de l’examen final, où nous faisons cours tous ensemble le matin et l’examen l’après-midi. C’est mon compte personnel de formation qui finance cette formation ce qui est un plus. Le SAFED m’a embauché en sachant que je ne possédais pas le diplôme, c’est pourquoi je dois le passer, mais je suis bien encadrée avec les mandataires qui l’ont déjà tous passé. La formation dure environ 1 an, ça fait déjà 2 mois que l’on a commencé et l’examen a lieu courant juin. »

 

Aurélie

« Nous sommes obligées de passer ce diplôme pour pouvoir être mandataire. L’avantage, c’est qu’on le passe à 3. On peut donc travailler ensemble, étant donné que l’on n’a pas du tout le même cursus. Moi, je sors d’un cursus de droit et Angélique aussi, nous n’avons pas la même approche des choses, mais on peut le travailler ensemble. Le fait que la formation se fasse en visioconférence, c’est beaucoup plus pratique en termes d’organisation. Je n’ai pas à me déplacer à Bordeaux sinon il me faudrait 2h de route et ce n’est pas pratique au niveau du travail, de mes mails etc. La formation fonctionne bien, j’avais peu que les professeurs nous oublient un peu, mais en fait ça se passe très bien. On peut facilement interagir avec eux, si on a une question ils nous répondent vite. La formation, fonctionne par modules, et on a 2 jours de formation par mois. L’avantage, c’est que nous, nous sommes sur le terrain. Nous avons moins de difficultés avec les exercices pratiques qui sont des fois peu développés. Dans l’ensemble, c’est une bonne organisation et un bon fonctionnement, bien que cela rajoute du travail en plus. »

 

Angélique

« Cette formation fonctionne bien sur le système de visioconférence, on a la chance de travailler à 3 ce qui est un plus pour les devoirs maisons que l’on doit rendre après chaque session. Ils représentent 50 % de notre note donc il est important de bien les travailler. J’avais peur que les professeurs nous oublient, car ce n’est pas le même fonctionnement qu’une salle de cours, mais au final, il est facile de communiquer avec eux et sans couper le cours. On peut envoyer un envoyer un message sur le « chat », les professeurs peuvent finir leurs phrases ou ce qu’ils ont commencé et nous répondre après. Si on a une question, ils sont réactifs aux mails ce qui est très pratique. Il y a beaucoup de théorie, mais très peu de pratique. On a la chance d’être sur le terrain et de savoir comment ça se passe, ce qui est un avantage, bien que chaque situation soit différente. Mais c’est un gros plus en terme d’organisation, c’est beaucoup plus pratique. »

Léa Van Brussel, service civique